jeudi 17 janvier 2008

Vendredi 11 janvier 2008 - Lincoln

Dés le réveil, je prends 20 secondes pour sondé mon corps et savoir comment je me sents. un peu mieux, l'envie d'avancer est revenue. Pas le choix de toute facons, il faut que je remette la trouppe en route, que je conduise, que je vérifie les détails, gêre l'emploi du temps de tout le monde, rouler à gauche, parler Anglais. Sur notre prochaine tournée, Thomas d'Euphrate Rds sera là pour prendre ce rôle, et j'ai pensé souvent à lui pendant cette tournée, si seulement il était déjà là.
Bref, tout le monde debout, une petite assiettes de beans et de toasts, et c'est l'éternel chargement du camion. Jusqu'à maintenant on s'est tellement mal démerdés qu'on utilise un siège arrière pour mettre des valises. Aujourd'hui qu'on a un peu plus de temps, on fait un super Tétris de la mort pour utiliser au mieux l'espace. et ça marche ! la place de libre, reste libre. on prends un petite photo devant le mur de l'autre coté de la rue :

et puis en route mauvaise troupe !
Lincoln est à deux heures de route, mais ce que les Anglaise appellent une route de merde, pour nous, une simple départementale à deux voies. De toute facons, tout ce qui n'a pas au minimum 4 voies et considéré comme une route de merde par les Anglais. Sur le chemin, une centrale nucléaire avec 8 cheminées !!! Et Nof nous gratifie d'un "Putain s'il elle fusse celle là, c'est tout plat jusqu'au Maroc !!"....Hilarité générale :

On arrive à Lincoln sous une pluie battante et le ventre vide, je me gare juste devant le club ou on joue ce soir :

Le patron du bar me dit que les gars de l'orga sont parti faire des courses mais qu'ils vont pas tarder, il me dit de me garer sur un petit parking privé un peu plus loin, je m'execute...mais j'aurais pas du.
On décide d'aller faire un tout sous cette pluie de merde pour manger un bout, je suis près à mordre tellement j'ai la dalle. Lincoln est une jolie petite ville de province, avec beaucoup de vieux bâtiments à l'instar de York j'ai envie de dire. On a tous envie de manger un truc bien gras, et on rêve tous d'un bon Burger King !! Je rentre donc dans l'Office de Tourisme pour demander à l'Hotesse stupéfaite, où est donc le Bruger King le plus proche. On nous indique un petit centre commercial, on fonce tête baissée. Double whopper et Super Angus bacon, onion rings et mega frites...même Nof qui est super réticent à ce genre de nourriture de merde, tombe sous le charme du Double Angus bacon !

le ventre plein de graisses saturées, on retourne doucement à la salle pour faire les balances, sur le chemin on fait une petite photo devant des distributeurs de bonbons à deux francs, euh 20 penny pardon :

Je m'installe en 4° vitesse, on fait connaissance avec les organisateurs et je file m'allonger sur un canapé pour une petite sieste, laissant Nof prendre la tête au filles parce qu'elles ont pas de pédales volume et que le violoncelle larsen !
Je suis réveillé par la voix de nos potes de Souvaris qui viennent d'arriver, on joue avec eux ce soir, premier concert ensemble depuis la tournée du mois de mai, à part Simmo et Dan c'est la première fois qu'on revoie les autres ! c'est la fête !
Dans ce bar ils servent des bières dans des verres de 50 cm de haut, impressionnant ! Le plus impressionant c'est de voir combien de verres les Souvaris vont descendre ;)
Le premier groupe à l'affiche commence de jouer, c'est pas terrible, ça joue longtemps, mais il y a du monde je dirais 70 personnes. trop, beaucoup trop longtemps après, le 2eme groupe commence, un mec tout seul à la guitare avec des pédales de sample, je suis trop occupé à discuter en bas avec les Souvaris pour apprécier ce qu'il fait... et j'aurais encore moins de regrets quand je verrais les deux groupes qui ont ouvert ce soir, se barrer avec leur matos et leurs potes juste après leur set, sans qu'un mot n'ai été échangé, drôle de mentalité...mais c'est la première fois que ça arrive.
Souvaris monte sur scène et on est tous super enthousiaste de les revoir. Eux sont un peu stressés parce que ça fait 3 semaines qu'ils n'ont pas repété. Dès le premier morceaux, Dave casse 2 cordes sur sa guitare !! Je fait le roadie et lui change ses cordes pour le morceau suivant. ils font un super set, comme d'habitude, carré énergique et sincère. Moment d'émotion quand ils me dédicace personnelement le dernier morceau, mon tube de l'année, The Young Ted Danson.

Ensuite vient notre tour de jouer, tout se passe bien jusqu'au dernier morceau, le préféré de Simmo de Souvaris, et je le lui dédicace, mais arrivé à la fin de la boucle de guitare que je sample en direct je me vautre comme un con, mangeant la structure d'un demi temps....ça fait bizarre, tout le monde fait la grimace sur scène et on sauve la face comme on peu en jonglant avec les temps jusqu'à la fin.... je suis dégoutté d'avoir sabordé son morceau préféré.
Le concert se fini dans l'enthousiasme général, les filles à la table de merchandising sont prises d'assault.
Au milieu de la nuit il faut remballer, et la mauvaise surprise, sur le parking que le patron m'a conseillé de me garer, le van est bloqué par deux bagnoles !! Imposssible de sortir ! Ce soir c'est vendredi, le soir où tout les Anglais se bourrent la gueule, il y a des dizaines de bars aux alentours, pas la peine d'éspérer trouver les propriètaires....
Le patron du club propose qu'on laisse le matos là et il viendrat demain pour nous ouvrir et qu'on récupère tout. Ca nous arrange au fond, parce qu'on avait que moyennement envie de tout charger et tout redécharger chez Sam, notre hôte.
Les Souvaris sont sur le départ, l'alcool n'aide pas à faire des adieux rapides, ça larmoie, ça chouine, ça se dit qu'on s'aime, ça se fait des bisous, ça prends des photos...

Ensuite on attrape nos sacs de couchage et nos valises pour se rendre à pied chez Sam, petite maison en ligne sur une petite colline non loin de là. Arrivés dans le salon, Luc et moi on décide de retourner en ville pour se goinfrer une pizza, il est 2h30 du matin. Nof se joint à nous. On redescend parmis la meute des gens bourrés, il fait moins 2° dehors, mais tout le monde semble s'en fouttre, les filles à moitié à poil, les mecs en Tshirt dans la rue, des scènes incroyables de laisser aller.
On arrive devant le Luigi's Pizzas qu'on avait reperé. il n'a de Luigi que le nom, pour preuve les deux Pakistanais derrière le comptoir. Toute la faune de la jeunesse bourrée de Lincoln est là, les yeux mi-clos, des tâches de vin rouge sur les robes merringues à la Sissi impératrice, c'est le grand carnaval. Certaines filles ont mêmes des diadèmes sur la tête et des écharpes de Miss sur la poitrine, le vulgaire cotoie le vulgaire-bourré, et nous au milieu, commentant le tout à pleines voix, hilares. je commande une pizza végétarienne, pour limiter les risques d'intoxication après avoir reperé que le type qui fait les pizzas avait du finir sa journée à faire des vidanges d'huile de moteur, tant ses mains sont noires, avant de venir içi.
Le paroxisme de la soirée, c'est cette fille, qui arrive pour commander et qui dépose littéralement ses seins sur le comptoir avant de passer commande....
on remonte à la maison, on mange, on regarde MTV 2 et on se couche.

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